VERS LE FOND
05/09/2010 18:20 par unpeudemoi
Bonne année 2010 à toutes les personnes qui continuent à venir visiter ce blog.
Merci de votre fidèlité,cela me touche beaucoup.
Ces corps enroulés dans des serviettes
Cachant un minimum leur pudeur
Attendant sur des banquettes
Que quelqu'un leur donne un peu de bonheur.
Les regards à l'affût, attentifs
Au moindre rapprochement
L'ambiance et la musique aidant
Les sens sont à vif
Personne n'est jugé
Le plaisir et la volupté
Juste pour quelques moments
Oubliant tous leurs tourments
Un havre de paix
Où se laisser aller
Oublier même qui l'on est
Mais toujours dans le respect
L'anonymat des lumières tamisées
Aide à donner le maximum
Et que ce soit femme ou homme
Juste recevoir et donner
Sans se poser de questions
Sans aucune condition
Pouvoir repartir heureux
Que ce soit jeune ou vieux.
HYERES (Paca) par un BEAUSOLEIL (Paca), à METZ EN COUTURE (Pas de calais) s'est organisé un somptueux mariage.Un CHEVAL BLANC (Paca) était préparé pour la calèche des mariés.On avait d'ailleurs amené SIXT FER A CHEVAL (Rhones-alpes) au cas où il en perdrait un.
Le marié un peu CHAUVE (Pays loire) était aux anges, il n'arrêtait pas de faire le PITRES (Normandie).Il était tout le contraire d'un GROSLAY (idf), il avait du TALANT (Bourgogne) dans beaucoup de domaines.La semaine précédente, ses copains (dit LES FINS (Franche comté))lui avaient organisé son enterrement de vie de garçon.Un soir de BEUVRY (Pas de calais) mémorable, ils n'ont pas arrêté de lever le COUDES (Auvergne).Mais dans un moment de lucidité le futur marié dit: CESSON (idf) maintenant, évitons davantage de MEAUX (idf) , SOYONS (Rhone-alpes) raisonnables!
La mariée, elle, rêvait d'un lâcher de COLOMBES (idf).Elle avait eu du mal à couper le CORDON (Rhone alpes) avec sa famille.
Une nouvelle CELLULE (Auvergne) familiale allait se créer.Un LONS(Aquitaine) chemin à parcourir.LE PASSAGE (Aquitaine) obligatoire pour avoir des enfants.L'UNION (Midi pyrénées) célébrée, les mariés s'isolèrent.Ils avaient hâte de sentir leurs CORPS NUDS (Bretagne) enlacés.Ils voulaient du PLAISIR (idf) mais le marié sut employer les mots doux qu'elle aimait entendre.Au lieu de l'habituel "viens BEZONS (idf), on se fait un PLAN DE CUQUES (Paca)"langage courant de la région;il lui susurra à l'oreille son envie de l'aimer tendrement, de lui faire l'amour avec douceur.Un moment superbe!
Après ils commencèrent à imaginer leur futur.Peu importait l'endroit même si c'était à SCHNECKENBUSCH (Lorraine), mais il fallait beaucoup de MONNAI (Normandie) pour réaliser leurs rêves.Une petite maison dans une VALLET (Loire), de l'EAUBONNE (idf) coulerait sur le terrain.Peut-être quelques CLAPIERS (Languedoc roussillon) pour les enfants qu'ils auraient.Ces enfants qui iraient à l'ECOLE VALENTIN (Franche comté) bien entendu.
Bien sur ce havre serait LE REPOSOIR (Rhone alpes), leur reposoir.Mais ils ne laisseront pas les CHILLEURS AUX BOIS (Centre) les importuner.LES HERBIERS (Loire) et les hautes FOUGERES (Bretagne) les protègeront des regards indiscrets.HASNON (Pas de calais) ils ne se laisseraient pas embêter.Ils avaient la vie devant eux , VAUJOURS (idf) ne sont pas comptés les amoureux!
HEM (Pas de calais) que c'est bon d'être ensemble!
Maintenant la mariée avait un nom tout neuf: Mme HERNY (Lorraine).
Ils retournèrent près de leur calèche pour les photos.Là un FAUCON (Paca) passa au-dessus d'eux.BERCK (Pas de calais), la mariée eut un frisson, mais il ne faisait que PACE (Bretagne).Ils ne VIRE (Normandie) pas l'ombre d'un nuage que leur bonheur.
PS:Tous les noms en majuscules sont bien des noms de villes ou villages existants.D'où la précision de la région entre parenthèses.
Elle est à côté de lui mais il ne la voit plus
Elle est juste là mais il ne la connait plus
Elle respire le même air mais il ne la sent plus
Elle n'attend qu'un geste mais il ne la touche plus
Elle vit par transparence
Une vie d'errance
Une vie où elle cherche sa place
Elle partirait, elle ne laisserait pas de traces
La transparence au quotidien
Son coeur est rempli de tristesse
Elle se raccroche à ses gamins
Pour ne pas lancer un SOS
Pour qui compte-t-elle?
Qui a besoin d'elle?
Lui demande-t-on ce qu'elle veut
Ce qu'elle attend, ne serait-ce qu'un peu?
Le silence la ronge doucement
La solitude l'envahit insidieusement
Combien de temps va-t-elle tenir
Dans une vie sans sourire?
Il suffirait de pas grand chose
Pour colorer sa vie d'un peu de rose.
Tes caresses qui me manquent
Mon corps devient exangüe
Je pleure d'être délaissée
Il a tant à donner
Il a tant envie de vibrer
Tant besoin d'être touché
Mais tu es si loin
Je ne peux atteindre tes mains
Ton corps qui me réchaufferait
Je ne peux que le rêver
Tes yeux, de bonheur, inondés
Je ne peux que les imaginer
Je perds confiance en moi
Tu n'es pas là !
Alors pour résister à tout cela
Je repense à nos premiers pas
Au chemin parcouru
Aux épreuves vaincues
Cela me donne un sursaut
Je me raccroche à quoi? Je ne sais pas
Je veux croire que le plus beau
Nous le vivrons la prochaine fois.
Les mots que l'on couche sur le papier
Peuvent-ils nous apaiser?
On aimerait évacuer tous ses maux
Au coeur, se redonner chaud
Vider entièrement son esprit
Torturé par les aléas de la vie
Ces mots quelquefois incompris
Par celui qui les lit
Sens unique pour la personne qui écrit
Sens détourné par celui qui lit.
Et pourtant que cela fait du bien
De laisser courir sa main
Retranscrire toutes les couleurs de l'esprit
Dans un style maladroit ou aguerri.
Peu importe l'écriture
Le tout est de rester nature
Le contenu est essentiel
Un remède sans pareil
Pour pouvoir simplement libérer
Ce qu'on ne pourrait autrement exprimer.
Les noeuds au ventre se délient
L'esprit se livre enfin
Le coeur insidieusement s'assagit
Tout s'évacue en un coup de main
Bien sûr, ce n'est que temporaire
Le temps de simplement, prendre l'air.
Voici la période des lettres de Noël
Certains diront que je suis trop vieille
Que c'est juste pour les enfants
Et pourtant....
Pourquoi ne pas y prétendre
Avant d'être revenue en cendres ?
Nul ne sait où l'on sera à Noël prochain
Alors pourquoi attendre demain?
Mon cadeau, en fait, ressemble à une prière
En plus elle ne date pas d'hier
Pas besoin d'argent pour y accéder
Tout juste du temps à y consacrer
Le vieillard à la barbe blanche ne pourra s'égarer
Je fournis l'adresse où le trouver
Pas besoin de choses rutilantes
Ni de cadeaux somptueux
Je ne suis pas exigeante
Une seule suffira à faire briller mes yeux
Ce cadeau c'est TOI
Toi et ta présence près de moi
Je n'ai rien besoin de plus
Juste que tu sois auprès de ta puce.
Il n'y a que toi sur ma liste déposée
Je ne sais si ma demande sera exaucée
J'aurai le mérite d'avoir essayé
Pour un instant, de nous rapprocher
Que vouloir de plus que ta douceur
Que ton amour, que ton odeur?
Tu es mon cadeau permanent
Et ce, au travers des ans
Alors Noël ou pas Noël
Ma demande reste pareille
Tout au long de l'année
Journée après journée
L'attente est longue, parfois elle nous meurtrit
Mais tu me retiens et c'est bien ainsi.
Deux âmes errantes dans une vie bien rangée
Qui, par hasard, se sont retrouvées
Qui se découvrent tant de points communs
Et qui peuvent, ne faire plus qu'un
Avec ces âmes existent des corps demandeurs
Qui ne fonctionnent plus à 100 à l'heure
Ils sont laissés à l'abandon
Pour de multiples raisons
Et par dessus tout cela
Un coeur qui bat
Ou plutot qui re-bat
Depuis qu'il fonctionne au rythme de tes pas
La découverte d'aléas insoupçonnés
Devrait, parait-il, nous renforcer
Un vent de colère nous envahit
Quand c'est impossible d'être réunis
Ces décisions si dures à prendre
Ne nous rendent pas moins tendres
Peut-être devons nous en passer par là?
En quelque sorte notre chemin de croix
Vouloir paraître le plus dur
Tout en sachant ce que l'autre endure
Nous sommes dans une souffrance partagée
Qui atteint notre coeur fragilisé
S'imaginer des années en arrière
N'apaise que nos pensées
Et malgré nos prières
Le passé finit toujours par nous rattrapper
Il se rappelle à nous, insidieusement
Que ce soit bons ou mauvais moments
On ne peut qu'assister, impuissants
A cette triste vérité qui nous rejoint tout le temps
Mais nous ne sommes que des hommes
De pauvres choses en somme
Et pourtant, quelquefois il nous faut si peu
Pour être simplement heureux....
Voir tes yeux briller
En passant la porte
C'est ce qui m'exhorte
A toujours plus t'aimer
Passer le pas
Pour me retrouver dans tes bras
Sentir tes mains sur moi
Et me remplir d'émoi
Me laisser aller
A tes douces caresses
Me faisant oublier tout stress
Pour juste me consacrer à t'aimer
Te laisser me déshabiller
Pour ensuite m'allonger
Attendre ton corps à mes cotés
Le seul qui sache me réchauffer
Et partir ensemble, à l'unisson
Dans une folle danse d'émotions
Oublier tout ce qui nous entoure
Laisser à nos corps libre cours
Je n'attend que toi
Tu es le seul à faire de moi
Ce que je refoule depuis si longtemps
Une femme tout simplement.