MECHANCETE
20/04/2008 14:41 par unpeudemoi
Elle coule dans les veines de certains
Venin qui est leur source de vie
Ils la distillent petit à petit
Au gré de fragiles chemins
C'est l'essence même de leur vie
Leur but journalier
Faire souffrir et blesser
Les motivent dès leur saut du lit.
Comme les prédateurs sournois
Ils recherchent leurs proies
Et là à coups de mots blessants
Frappent au plus profond des sentiments
Ces mots durs souvent même déplacés
Qui heurtent bien des coeurs malmenés
Mots cinglants toute leur amertume, leur haine.
Finalement ce n'est que le reflet d'eux mêmes
Ces mots sans qui ils n'existeraient pas
Malheureusement ils sont devenus leur moteur
Prêts à blesser et ce, au moindre heurt.
Cette maison qui se vide lentement
Etait votre plus grande fierté
Vous y aviez laissé tant de temps
Tant d'économies et tant de santé.
Les pièces qui résonnent
Rappellent le manque cruel de deux personnes
Elles nous renvoient des mots qui sonnent faux
Les entendez-vous seulement de là-haut?
Que reste-t-il de toute une vie?
Juste ce que l'on nous a appris
Toute la partie matérielle disparaît
Comme si simplement on tirait un trait.
Tout est jeté, dispersé aux quatre vents
Reste les souvenirs d'antan
Qui nous font garder en mémoire
Cette essentielle partie de notre histoire.
Vous devez être bien tristes de tous ces changements
Vous saviez qu'arriverait ce moment
Les pensées vers vous ne changent pas
Elles partiront juste d'autres endroits.
Ce lieu de réunion est désormais parti
Il va désormais sortir de nos esprits
Nous n'oublierons pas tous les évènements qui s'y sont passés
Et surtout les deux êtres grâce à qui nous avons pu y habiter.
La plastique idéale qu'on veut tous avoir
Pour ne plus avoir à se cacher dans le noir
Quels critères pour y parvenir?
Faut-il sans arrêt maigrir?
Les magasins nous la formatent
La télé nous la formate
Mais si on n'est pas dans le même moule
Cela explique-t-il qu'on nous refoule?
La fameuse beauté intérieure
Celle qui nous donne bonne conscience
Ne remplacera jamais celle extérieure
Qui fait que d'un homme s'éveillent tous les sens.
Celle qui attire les regards
Même d'un homme croisé au hasard
Celle qui donne toutes les envies
Aux plus grands comme aux plus petits.
Vous avez beau dire le contraire messieurs
C'est votre critère de choix essentiel
Regarder une femme dans les yeux
Ne suffit pas à faire battre votre coeur pour elle.
Le paraître passe avant le reste
Et si vous deviez esquisser un simple geste
Ce ne serait pas pour une banale femme
Mais pour un canon de beauté devant lequel certains se pâment
Oui il y a des exceptions
Qui ne se fixent pas sur une plastique stéréotypée
Je les admire, j'espère que quelques uns se reconnaîtront
Car finalement seuls eux savent apprécier la féminité!
La nature humaine est bien compliquée
On la découvre souvent, horrifiés
Nous ne soupçonnons même pas
De quoi est capable ce genre là !
Un peu de pouvoir donné
Suffit aussitôt à blesser
La surprise une fois passée
On n'en est que plus touchés.
Instinct refoulé de mâle
L'homme aime faire du mal
Plus il fait souffrir
Et plus ça lui procure du plaisir
Le pouvoir de simples mots
Prononcés par de simples idiots
Valent hélas tous les maux
Et suffisent à faire tomber de haut
De plus en plus ce genre pullule
Ce sont souvent de pauvres nuls
Qui cherchent une once de pouvoir
En enlevant aux autres tout espoir
Un jour ils tomberont de haut
Faudrait qu'on leur tourne tous le dos
Et là ils finiraient par comprendre
Toute la bêtise qu'ils ont à revendre !
Tes yeux me regarderaient lentement
Brillants d'émotion
Avec toute la passion
Que peut avoir un amant
Tes mains me découvriraient doucement
Dessineraient les contours de mon corps
Tu épouserais toutes mes formes et alors
Je saurais ce que tu ressens
Ta bouche m'embrasserait tendrement
Se promènerait sur chaque centimètre de peau
Jusqu'aux endroits interdits s'aventurant
En une volupté allant crescendo
Ton corps se mêlerait au mien
Osmose complète à nouveau
Nous ne formerions plus qu'un
Comme un sublime tableau
Unis dans un corps à corps d'amour
Où à tout, nous laisserions libre cours
Chaque geste, porteur de sensations
Jusqu'à atteindre l'unisson
Un jour prochain nous serons ré unis
Seras-tu capable de me donner tout cela?
Où plutôt de le partager avec moi
J'aimerais que tu puisses me dire : oui!
Alors plus de rêves éphémères
Car avec toi ce sera le paradis sur terre.
Enfermée depuis des années
Dans un carcan qu'elle croyait doré
Mais de nombreuses taches l'ont piqué
Le doré n'était en fait que du plaqué
La vie, elle n'en a pas profité
Elle a foncé tête baissée
Voulant avoir ce en quoi elle avait toujours cru
Hélas elle en est vite revenue
Les surprises, les coups de folie
Les week-ends, les interdits
Tout cela était banni
Triste bilan de sa vie
Elle est quelque part attachée
Par des liens transparents
Bien sûr elle aurait pu les couper
Le couteau n'est pas assez tranchant
Un jour viendra elle se libèrera
Vivra sa vie comme elle le voudra
Profitant de tout et de chaque instant
Et là elle dira: j'ai pris du bon temps!
Allongée sur le sable chaud
Elle n'ose rêver tout haut
A ce qu'elle attend
Peut-être désespérément
Des mains qui la caresseraient
Comme le vent sur sa peau
Des gestes qui la réchaufferaient
Comme le soleil plus haut
Des mots murmurés doucement
Comme le ressac de l'eau
Qui dévoileraient des sentiments
Preuves de quelque chose de beau.
Ces inconnus qui l'entourent
Ne sont signes d 'aucuns prémices à l'amour
L'être aimé est loin d'elle
Et elle ressent ce manque cruel.
Oui elle se prélasse mollement
Oui elle bronze nonchalamment
Mais l'esprit est toujours en éveil
Le corps attendant le retour aux merveilles
Merveille de retrouver un regard tendre
Merveille de sentir des mains fébriles
Tout geste sera bon à prendre
Et le manque alors, ne sera plus indélébile.
Cette tristesse permanente
Qui, au plus profond de moi, me hante
Qui me taraude jour et nuit
Et me laisse sans répit
Serait-ce le manque de toi?
Cette envie de pleurer
Mais les larmes j'en ai trop versé
Mes yeux ne peuvent plus couler
Ils n'attendent que de pouvoir à nouveau briller
Serait-ce le manque de toi?
Ce non goût à la vie
La perte d'appétit
L'attente qui me ronge
Et m'imbibe de morosité comme une éponge
Serait-ce le manque de toi?
Ces jours qui sont une éternité
Cette tendresse qui a déserté
Ce corps, qui, à l'abandon est laissé
Comme un feu qui attend d'être ravivé
Serait-ce le manque de toi?
Je sais que tu reviendras
Mais le temps est si lent à s'écouler
Il nous met à l'épreuve, hélas
C'est sûrement le prix à payer!
Je n'arrive plus à te surprendre
Mais c'est peut être normal
Que l'amour devienne machinal
Et tes mains de moins en moins tendres
Je n'arrive plus à t'atteindre
Il y a comme un goût de souffre
Dans une fissure qui s'engouffre
Et nous empêche de nous rejoindre
On ne trouve plus pour se séduire
Que des plaisirs illusoires
Auxquels on fait semblant de croire
Pour ne pas voir qu'on chavire
Alors on se raccroche
À des branches qui se brisent
Alors on se raccroche
Jusqu'à un jour lâcher prise
Alors on s'habitue
Comme on s'habitue à tout
Et puis on continue
Comme on va jusqu'au bout
Et puis on continue
Même si c'est du temps perdu
Les années me feront moins belle
Moins désirable à tes côtés
Bien sûr je sais que s'être aimé
Ne rend jamais rien éternel
Mais je n'arrive plus à tricher
À supporter que les passions
Fassent place à la compassion
Qu'on ne s'aime plus qu'en pointillés
Alors on se raccroche
À des branches qui se brisent
Alors on se raccroche
Jusqu'à un jour lâcher prise
Alors on s'habitue
Comme on s'habitue à tout
Et puis on continue
Comme on va jusqu'au bout
Et puis on continue
Même si c'est du temps perdu.
Natasha St Pierre
Ces fameux blogs à la mode! On peut en visiter à l'infini. Certains sont intéressants et très jolis, d'autres moins, tout dépend les goûts de chacun et ce qu'on y recherche. Beaucoup sont faits de n'importe quoi, mis n'importe comment (avis perso), tant qu'ils plaisent à leur créateur c'est le principal.
Et les fameux commentaires me direz-vous!!! Bien sûr qu'on les attend, bien sûr qu'on trouve qu'on en a jamais assez.
Mais de là à en quémander il y a un monde. De là à dire (comme je l'ai lu) que ceux qui n'en mettent pas sont des visiteurs fantômes. Je trouve que c'est un total manque de respect. Aucune obligation d'en mettre, chacun ressent à sa façon ce qu'il lit ou voit et on estime ou on n'estime pas le besoin de laisser des traces de son passage (même s'il est régulier).
Alors de grâce arrêtez de pleurer comme des gamins qu'on a oublié de récompenser !
D'autant que quand on voit la teneur de certains commentaires, qui ne sont ni plus ni moins que des dials échangés entre différents visiteurs.... et qui n'ont aucun rapport avec le travail ou la recherche effectué!
Qui en plus amènent à des règlements de comptes, voilà quoi, je pense qu'il vaut mieux s'en passer.
Un blog doit être fait pour soi en premier. Mais nullement pour avoir un record de visites ou de commentaires. On ne gagne ni une image, ni un tour de manège si on a plus que le voisin.
Ce n'est plus les bébés de certains cela devient leur obsession:atteindre le plus de visites, le plus de commentaires, juste pour être le premier de tous ceux qu'on connaît et qui ont un blog...
Mon Dieu que feraient ils si Internet tombait en panne??