COEUR EN SOMMEIL
20/04/2008 13:58 par unpeudemoi
Quand le coeur devient douleur
Quand le vide grandit à l'intérieur
Faut-il tout abandonner?
Faut-il se laisser aller?
Ce coeur qui saigne constamment
Pourtant il est tellement grand
Il a tant à offrir, à partager
De battre, il ne demande qu'à continuer.
Battre oui mais à l'unisson
D'une même émotion
Et non pas battre par nécessité
Pour empêcher de sombrer.
Ce coeur malmené par la vie
Au plus profond, quelquefois meurtri
Qui a toujours voulu repartir
Et ne pas rendre son dernier soupir.
Ce coeur qui a envie d'exploser
Pour rendre ce qu'il a emmagasiné
Journées après journées
Dans un très lourd secret.
Ce coeur qui attend d'être stimulé
Quelques mots pour commencer
Suffiraient à entre bailler la porte
Pour que tous les manques en sortent.
Le coeur et le corps aux aguêts
Prêt à recevoir ce que l'on attendait
Ces jours passés à espérer
Que l'espoir devienne vrai.
Attendre un geste, un regard
Jusqu'à en rêver dans le noir
Imaginer ce que l'on aimerait
Années après années.
Tout s'est endormi à l'intérieur
En attendant juste un peu de chaleur
Un jour la réalité nous réveillera
Quand le miracle se réalisera.
Ce petit quelque chose qui fera
Que l'on saura qu'il est là
Qu'il faudra le retenir, le cacher
Mais ce sera le plus beau des secrets.
Le bonheur d'être regardée, touchée
Simplement du bout des yeux
Que la tendresse remplira de larmes
Et qui sera NOTRE arme.
Pas de mots superflus ou déplacés
Les sens en éveil sauront les remplacer
Coeur et corps se réveilleront
Pour se laisser aller à l'unisson.
Pleurer en silence
Pour évacuer sa souffrance
D'avoir cru ces quelques mots
Qu'on avait pris comme un cadeau.
Avoir cru être comme tout le monde
Pouvoir rendre quelqu'un heureux
En fait n'être qu'un être immonde
Destiné à rester malheureux.
Pleurer sans arriver s'arrêter
Sur l'intolérance de l'humanité
Devoir garder ses sentiments
Qu'on offrait comme un présent.
Rester seule encore et encore
N'avoir que des remords
D'avoir oser croire
En un simple espoir.
Les mots désormais resteront muets
La tristesse d'avoir été repoussée
Restera ancrée à jamais
Dans un esprit et un coeur blessés.
Tu es désormais ma seule amie
Celle à qui je confie mes soucis
La seule capable de me ressourcer
De me laisser respirer, souffler.
Je t'attends impatiemment
Toi seule me fait oublier mes douleurs
Je te cherche à chaque instant
Pour oublier les mots dévastateurs.
Mon âme et mon coeur vont exploser
Ma tête ne cesse de s'enflammer
Tout m'insupporte, tout me dérange
On appellera cela un mal étrange.
Certaines choses ne s'oublient pas
Certains mots ne s'effaceront jamais
Comme une dague, dans le coeur enfoncée
Mais étrangement il ne saigne pas.
Tu es mon seul recours
Mon issue de secours
Celle qui me devient essentielle
A une vie superficielle.
Quand je pense que certains te fuient
Tu fais partie de ma vie
La solitude comme une thérapie
La solitude à l'infini.............
Liens sacrés du mariage
Qu'on se promet à travers les âges
Des serments d'amour
Prônés pour durer toujours
Pour le meilleur et pour le pire
Cela me fait bien rire
Quand le pire arrive
C'est toujours la dérive.
Les attentions qui faiblissent doucement
Les regards qui fuient lentement
Les caresses abandonnées
Au profit de la sacro sainte banalité.
Une façon de juste cohabiter
Seul avec ses pensées
Un ersatz de bonheur
Qui s'estompe au fil des heures
Alors on se trouve des excuses bidon
Forme de déraison
Pour essayer d'expliquer la routine
Qui de plus en plus nous mine.
Survient alors cette recherche d'évasion
Au moindre moment, attrapée au vol
Comme une envie grandissante, folle
Qui nous rapproche du grand frisson.
On cherche la flamme dans un regard
On attend la douceur d'un geste
Reliques d'anciens restes
Echangés un certain soir
Cette envie d'exister encore un peu
On la cherche où l'on peut
Moments furtifs de bonheur
Seuls à faire battre notre coeur
Plus de serments, plus de liens
Juste une mince reconnaissance
Se prouver qu'on n'est pas rien
Dans une banale existence.
Ce mal être omniprésent
Qui tourmente l'esprit, les sentiments
Cette impression de s'enfoncer
De ne plus arriver à remonter
Couler comme une frêle embarcation
Qui n'aurait pas supporté le cours des saisons
Peut-être est-ce facilité
D'accepter pendant des années?
On a l'impression de s'endurcir
En fait, on veut juste fuir
Ce quotidien qui devient pesant
Et qu'il faut supporter constamment
Cette sensation d'avoir tout raté
D'être passé à côté de tant de choses
Comment imaginer la vie en rose
Quand ne remontent que des regrets
Juste deux lumières à qui se raccrocher
C'est mince pour une demie vie écoulée
Mais elles brilleront à jamais
Dans mon esprit et mon coeur écorché
Alors quand ma tête est prête à exploser
Quand mes larmes ne sont pas loin de couler
Comme deux lutins sur moi qui veilleraient
Deux astres me redonnent la foi
C'est pour et par eux que je me bats
Du plus profond de mon désarroi
Ils sont mon seul moteur
Ce sont eux qui font battre mon coeur.
Cette limite entre la mort et la vie
Un pas seulement et elle est franchie
Cela nous fait réaliser
Que vivre n'est pas un mince projet.
Se battre pour ne pas la passer
Des semaines, des mois durant
Juste sentir cette lumière nous effleurer
Et ne pas vouloir quitter le monde des vivants.
Etre là sur le seuil de la porte
Hésiter à se laisser tenter
D'être emmené dans la cohorte
Des gens qui n'ont pris qu'un simple aller.
S'imaginer un autre ailleurs
Que des sentiments, aucun heurt
La vie en rose, inconnue
Des âmes qui n'en sont jamais revenues.
Se projeter dans l'illusoire
Juste y glisser un peu, pour voir
Finalement avoir un dernier sursaut
Sans forcément choisir le plus beau.
Revenir à ses racines premières
Laisser filer cette douce lumière
Continuer son combat sur terre
Le temps de quelques prières.
Comment devenir ainsi
Croire que son essentiel est ici
Se sentir fort, croire en son importance
Et ce, avec la plus grande aisance.
Etre si imbu de sa personne
Se moquer des autres en somme
Vouloir toujours rester au sommet
Tout au long de la journée.
Surveiller, épier les moindres faits
Sans aucune originalité
Applique ce que je dis
Mais fais le comme un soumis.
Aucune discussion
De toute façon j'ai toujours raison
C'est marrant comme les petites bêtes
Peuvent parfois monter à la tête.
Ego surdimentionné, haute estime de soi
On ne se demande pas le pourquoi
Juste un peu plus d'humilité
Et surtout plus d'impartialité.
Faudrait de temps en temps enlever la casquette
Et laisser reposer Ta petite tête
Descendre deTon piedestal
Avant que la chute ne fasse trop mal.
dédié à un ex chan master, comme quoi ce texte était un juste présage, tu as chuté et mieux tu n'existes plus en tant que tel sur le net.......
ce que je pense de toi je le garde pour moi, c'est préférable !!
Assise seule dans ce café
Droit devant, les yeux rivés
Cette chaise vide en face de moi
Me rappelle autrefois.
L'époque où tu te tenais à mes côtés
Devant une tasse de café
Quoique tu préférais le chocolat
Et moi, je faisais comme toi.
Nous étions comme deux enfants
Devant un quatre heures se réchauffant
Les yeux brillants de bonheur
Oubliant toutes nos peurs.
Nous regardions les passants
Faisant des commentaires
Sur leur façon de marcher, leur habillement
Et quelquefois sur leurs airs.
Tu aimais prendre des photos
Au hasard, par plaisir
Pour fixer un souvenir
Ou simplement figer des oiseaux.
Mais une ombre surgit soudain
Quelqu'un essaie de me prendre la main
De m'attirer dans un endroit un peu flou
C'est alors que je me réveille d'un coup!
Un rêve, tout cela n'était
A mon réveil tu es à mon chevet
Me tenant la main, me caressant la joue
Prêt à m'emmener dans un futur encore plus doux.
Eh oui, pourquoi pas un texte d'un autre genre. Perdu au milieu de poèmes....
C'est la mode aux blogs. Comme les autres je la suis.
J'en ai visité plusieurs, certains m'ont "accroché", d'autres non.
Le mien, comparé à d'autres, est assez sobre. Mes modestes poèmes viennent du coeur, de l'âme quand ces derniers ne vont pas bien.
C'est vrai que je n'écris pas quotidiennement, volontairement. J'aurai pu choisir de commenter des évènements journaliers mais je préfère mon choix. Disons qu'il me convient mieux.
L'écriture devient mon exutoire. Des mots simples, compréhensibles de tous. Peut-être trop simples pour certains lecteurs, mais ce sont les miens. Je ne prétend pas jouer dans la cour des grands, j'en suis loin!Je veux juste exprimer mes émotions, mes sentiments du moment.
.....
Les thèmes sont sensiblement les mêmes: sentiments, attentes, envies, regrets (même si ça ne sert à rien) et mes deux amours Kévin et Sébastien.
Et puis aussi j'espère apporter quelque chose aux lecteurs. Peut-être se reconnaîtront-ils dans certains textes, ou ressentiront-ils les mêmes émotions?
Peut-être même jaillira une réflexion.......
Merci à tous ceux qui ont la gentillesse de passer par ce blog.....